La question de l’engagement des collaborateurs est une question cruciale qui se pose à toutes les entreprises aujourd’hui.
En Europe, seuls 13 % des collaborateurs se déclarent pleinement engagés dans leur travail (Etude Gallup).
Pourtant, un haut niveau d’engagement se traduit par une productivité supérieure.
Un collaborateur engagé est également un moteur d’innovation et de transformation pour l’entreprise.
Par contre, un manque d’engagement augmente le présentéisme (présence physique sans implication réelle), l’absentéisme et la probabilité de démission (turnover). Voyons cela plus en détail.
L’engagement au travail, c’est ce qui pousse un collaborateur à s’impliquer pleinement dans ce qu’il fait, avec envie, sérieux et enthousiasme.
Il ne s’agit pas seulement d’être satisfait de son poste, mais bien de se sentir concerné par les objectifs de l’entreprise, de comprendre le sens de son travail et d’avoir envie de contribuer à quelque chose de plus grand que soi.
Un collaborateur engagé se montre volontaire, apporte des idées, prend des initiatives et s’investit dans la réussite collective.
Encore faut-il que l’entreprise facilite ces facteurs d’engagement. Car il repose souvent sur la qualité du management, la reconnaissance reçue, l’ambiance de travail et la confiance accordée.
Lorsqu’il est présent, L’engagement devient un vrai moteur de performance, de cohésion et d’innovation.
Renforcer l'engagement au travail commence par MESURER l'engagement de vos collaborateurs
Quand un collaborateur n’est pas engagé dans son travail, les effets se font vite sentir, tant pour lui que pour l’entreprise.
Du côté de l’organisation, cela peut se traduire par une baisse de productivité, une qualité de travail moins constante et un manque d’initiative.
Moins motivé, le collaborateur prend rarement des risques, propose peu d’idées et a tendance à se contenter du strict minimum.
Cette attitude peut peser sur l’équipe, générer des tensions ou démotiver les collègues.
À plus long terme, on observe Une hausse de l’absentéisme et un turnover plus fréquent.
Pour la personne elle-même, ce désengagement se manifeste souvent par une perte de sens, un manque d’épanouissement et, parfois, un mal-être qui s’installe peu à peu.
On vient, on exécute, sans réel intérêt ni plaisir, avec le risque que cela finisse par déteindre sur la santé ou la vie personnelle.
En somme, un collaborateur désengagé n’est jamais simplement « moins impliqué » : il fait face à une forme de déconnexion qui freine autant son développement que celui de l’entreprise.
Voilà pourquoi il est essentiel de pouvoir mesurer régulièrement le niveau d’engagement de vos collaborateurs pour pouvoir ensuite nourrir la motivation en utilisant les bons leviers.
Les résultats de la dernière étude Gallup (2024) sur l’engagement des collaborateurs sont réellement interpellants ! Seuls 13% des salariés sont engagés ! 87% ne le sont pas ! Et dans ces 87%, 72% des salariés peu engagés et 15% activement désengagés!
Si on prenait l’analogie avec des rameurs sur un bateau, cela voudrait dire que seuls 13% rament dans le bon sens, 72% ne rament pas et 15% rament dans le mauvais sens pour freiner le bateau ! Inutile de vous faire un dessin : Les études Gallup montrent que dans les entreprises le bateau recule au lieu d’avancer.
Quand il y a plus d’employés activement désengagés que d’engagés… l’entreprise ne stagne pas : elle régresse.
Toujours selon Gallup, 30% des salariés envisagent de quitter leur job.
30 %, ce n’est pas juste un chiffre. C’est 1 salarié sur 3 qui est déjà dans une posture de départ intérieur.
Même s’il ne part pas demain, il a décroché émotionnellement.
Cela alimente ce que Gallup appelle le « quiet quitting » : présence physique, mais désengagement profond.
Il est encore temps d’agir ! Mais pour agir, il faut d’abord mesurer quelle est la situation dans VOTRE entreprise. C’est précisément ce que la plateforme Upixio vous propose. Les enquêtes d’engagement anonymes sont essentielles pour diagnostiquer la situation dans votre organisation et pour pouvoir déployer les bons outils pour renforcer l’engagement.
Chaque départ coûte entre 6 et 12 mois de salaire, sans compter la perte de savoir-faire, l’impact sur la cohésion d’équipe et la charge mentale laissée aux collègues.
Le turnover fragilise aussi la culture d’entreprise, en installant un climat d’instabilité et de défiance. On constate également que plus il y a de départs, plus les talents hésitent à rester, c’est le fameux effet « boule de neige ».
Ce cercle vicieux est coûteux, tant en argent qu’en énergie humaine. Le vrai coût du turnover ne se voit pas toujours dans les chiffres, mais se ressent au quotidien.
Réduire le turnover, c’est investir dans la confiance, le sens et la qualité managériale.
Remettre l’humain au cœur de l’entreprise, ce n’est pas coller une phrase sur un mur. C’est oser poser une question simple mais trop souvent oubliée : comment vont vraiment les gens qui travaillent dans notre entreprise ?
Le but est d’écouter pour de vrai, pas remplir des cases. L’objectif des enquêtes Upixio est de donner du sens, pas de créer des slogans.
Prendre soin de l’humain dans l’entreprise, c’est faire confiance, même quand c’est inconfortable. C’est reconnaître les efforts silencieux, les doutes, les idées qui naissent en dehors des réunions. C’est former des managers qui ne commandent pas, mais qui accompagnent. C’est accorder du temps, de la considération, de la marge de manœuvre.
L’humain, ce n’est pas un levier RH, c’est ce qui fait que l’entreprise avance, ou s’épuise.
On ne gère pas des talents comme on gère des plannings. Un talent, ça ne se contrôle pas, ça se révèle.
On l’inspire en traçant une direction claire, mais en laissant de la place pour créer, tester, se planter et recommencer.
On l’inspire en donnant du sens, pas des ordres. En partageant une vision, pas un reporting. On l’inspire en étant soi-même engagé, curieux, ouvert.
En célébrant les progrès, pas seulement les résultats. En accueillant les différences comme une richesse, pas comme un risque.
Inspirer, c’est croire d’abord en l’autre, parfois avant qu’il n’y croie lui-même.
Vous comprenez maintenant ce qui caractérise un salarié engagé : Il comprend le sens de sa mission, agit avec enthousiasme et énergie, est proactif et force de proposition, reste loyal et fier de contribuer au projet de l’entreprise.
L’engagement est donc un levier stratégique : il influence à la fois la performance individuelle, la cohésion d’équipe et la capacité d’innovation de l’organisation.
On entend souvent que les jeunes générations ne veulent plus se sacrifier pour l’entreprise. En réalité, ce n’est pas une crise d’engagement, c’est un changement de paradigme.
Le travail n’est plus au centre de leur vie comme il a pu l’être pour les générations précédentes. Ils veulent réussir, oui, mais pas au prix de leur santé mentale ou de leur vie personnelle.
Ils ne cherchent pas forcément à travailler moins, mais à travailler mieux. Ils attendent du sens, de la reconnaissance, un vrai respect de l’équilibre entre vie pro et vie perso.
Ils ne veulent plus d’une loyauté à sens unique, où l’on donne tout sans garantie en retour. Ils ont grandi dans un monde instable, où les promesses de sécurité ont souvent été déçues. Cela rend leur rapport à l’entreprise plus lucide, plus exigeant peut-être, mais pas moins impliqué.
Ce qu’ils refusent, ce n’est pas l’effort, c’est le sacrifice inutile. Et si poser des limites, c’était justement une nouvelle forme de maturité ? Plutôt que de les juger, il est peut-être temps d’écouter ce qu’ils essaient de nous dire : l’entreprise de demain ne se construira pas sur la peur de perdre sa place, mais sur l’envie de trouver sa juste place.
Upixio est la solution idéale pour comprendre les nouvelles générations qui peu à peu représentent la majorité des salariés dans les entreprises.
Ils ne veulent pas forcément du fun superficiel ou des baby-foot en open space, mais du sens, de la connexion humaine, des victoires à célébrer, et une ambiance vivante.
Le kif, c’est ce petit truc en plus qui fait qu’on se lève avec envie, qu’on se sent utile, libre d’être soi, et qu’on ne rentre pas chez soi vidé.
On pourrait dire que les jeunes travailleurs ne veulent pas du kif ou du salaire ou de l’équilibre, ils veulent les 3 en même temps !
Ils cherchent un boulot qui les nourrit, pas seulement financièrement, mais aussi émotionnellement et intellectuellement.